6 concepts français qui peuvent s'exporter en Asie
On le sait, la France est reconnue dans le monde entier pour plusieurs fleurons de sa culture et de son industrie. La gastronomie, la haute couture ou l’aéronautique sont autant de domaines dans lesquels la France fait rêver. Et s’il y a bien un marché sur lequel la France peut appuyer le développement de son économie, c’est bien l’Asie, où la culture française rayonne. Voici une liste de cinq concepts français prêt à briller en Asie.
La gastronomie, fleuron de la culture française
En 2010, la gastronomie française a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est la première fois qu’un pays inscrivait ses traditions culinaires dans la célèbre liste du patrimoine culturel mondial. Des plats les plus typiques de la gastronomie française comme les escargots ou les grenouilles en passant par les fromages ou le vin, la cuisine française attire le monde entier et particulièrement l’Asie. De nombreux restaurants au concept français peuvent donc s’implanter en Asie et régaler les papilles de la communauté asiatique.
Partie importante de la gastronomie française, le vin vaut à la France une réputation en or partout dans le monde. Et c’est en Asie que le vin français s’exporte le mieux. En 2013, l’Asie du Nord représentait 20% des exportations de vin et spiritueux pour un peu plus de 2 milliards d’euros. Pour surfer sur l’amour du vin, le concept de bar à vin est un concept français qui peut s’exporter en Asie. Sélections de bons vins, conseils de sommeliers et atmosphère chic et détendue ont toutes les chances pour faire du bar à vin un concept réussi.
Autre concept indissociable de l’identité française, la boulangerie et sa baguette de pain ont toutes les chances de réussite en Asie. S’il y a bien un produit qu’aucun autre pays ne produit mieux que la France, c’est bien la célèbre baguette de pain. Ainsi, de plus en plus de boulangeries ouvrent en Asie. Mais encore faut-il maitriser l’art de la baguette et du croissant. Une place à se faire pour des boulangers français prêt à tenter l’aventure entrepreneurial en Asie.
Le prêt à porter et les cosmétiques « made in France »
Le « made in France » fait briller de nombreux yeux à travers le monde, particulièrement dans le secteur de la mode. Si les grandes marques de luxe comme Louis Vuitton, Chanel ou Dior visent depuis plusieurs années déjà le marché asiatique, tout le secteur du prêt-à-porter français « made in France » pourrait jouer sa carte sur le marché asiatique. Qualité des matières, coupes et design soignés, toutes les marques peuvent séduire. Et il en va de même pour la maroquinerie, tout aussi appréciée en Asie.
Dernier concept phare de la production française, les cosmétiques. Ils sont en fait la première exportation française dans le monde avec 25% des exportations. Si l’Oréal représente le premier acteur des cosmétiques, le concept peut se décliner en petites productions et séduire les marchés asiatiques. Des parfums conçus de manière artisanale en petite production ont aussi toutes les chances de réussir à s’exporter en Asie.
Les sports d'hiver
La France ne brille pas uniquement en Asie que par
l'exportation de ses produits de luxe. La France en tant
que destination touristique fait vendre en Asie depuis
des années. Cependant la grande majorité des touristes
asiatiques se limitent à la traditionnelle visite de
Paris ou du Sud de la France. Le potentiel du massif des
Alpes est actuellement largement sous-estimé par les
agences Asiatiques. Pourtant avec plus de 50 millions de
journées-skieur vendues, la France reste la première
destination de sports d'hiver au monde. Pas étonnant de
voir dès lors des touristes étrangers, en particulier
asiatiques, craquer pour le charme de nos villages
d’altitude et faire un
achat d'appartement sur Chamonix ou Tignes, comme
ceux proposés par le
promoteur
immobilier en Haute-Savoie MGM Constructeur.
Les saas du domaine de la finance
Les Fintechs françaises compte parmi les plus
avancées au monde. On peut distinguer deux groupes au
sein de ce secteur d’activité. Les fintechs grand
publics à forte notoriété mais très spéculatives comme
Qonto,
Leetchi, Compte
Nickel ou Morning. Ces sociétés n’ont pas de business
model pérenne et perdent beaucoup d’argent. Les fintechs
grand public comme les néobanques se voient opposer des
obstacles réglementaires spécifiques à la banque qui
leur ferment les portes de la plupart des marchés
asiatiques.
L’autre famille de Fintech sont les éditeurs
solutions saas qui s’adressent plutôt aux entreprises,
qu’elles font payer pour un service donné. C’est le cas
de l’expert-comptable.com qui propose un
service
d’expert comptable en ligne en partie automatisé, en
partie géré par des humains. C’est le cas aussi de
solution saas pure comme Spendesk. Cette dernière peut
facilement s’exporter dans tous les pays et notamment en
Asie qui se digitalise à marche forcée contrairement au
service de l’expert comptable qui requiert une équipe
sur place.
La gestion de biens immobiliers
La France est d'une part, connue pour ses fleurons de
la gestion immobilières de courts séjours (Accor Hôtels,
dans lequel un groupe chinois a pris une participation,
Club Med racheté par un fonds chinois, Pierre et
Vacances dans lequel un groupe chinois à égalemnt pris
une participation) et d'autre part, reconnue dans le
domaine de l'éducation et du haut niveau de ses écoles
et universités prestigieuses. Soucieuse du bien être de
ses étudiants, elle a un savoir-faire certain dans le
domaine des logements étudiants. Le
CNOUS/CROUS offre des bourses et des logements aux
étudiants dans des cités universitaires. Mais il existe
également des sociétés privées sur ce créneau comme
Neoresid qui propose des
résidences étudiantes
dans plusieurs villes de France. Ce type d'immobilier à
destination des étudiants pourrait trouver sa place en
Asie, qui est jusqu'ici plutôt centré sur de
l'immobilier classique. De là à dire qu'il y a pour
elles, un vrai potentiel de développement en Chine.
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